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Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/153

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Mon amour-propre… c’est par amour-propre que je conserve… que je cultive ces relations ! Mon Dieu ! faut-il vous répéter, Arthur, ce que je ne dis jamais sans honte et sans douleur… J’ai été bien coupable, au moins laissez-moi tout faire pour ne pas aggraver ma faute.

— Nous voici aux remords, — lui dis-je durement, — la rupture n’est sans doute pas loin… mais vous pourrez être prévenue…

— Ah !… que dites-vous là ?… c’est affreux… l’ai-je donc mérité !!! — s’écria Catherine les yeux baignés de larmes.

— Son Excellence monseigneur l’ambassadeur de Russie, — annonça le valet de chambre.

Madame de Fersen n’eut que le temps de disparaître derrière la portière du salon, et d’entrer dans sa chambre à coucher.

« J’attends comme vous madame de Fersen, — dis-je à M. P. de B*** — elle est sans doute encore à sa toilette… Vous allez à la chambre, je crois ?

— Oui… rien ne sera plus brillant et plus intéressant que cette séance, on dit que Benjamin Constant, Foy et Casimir Perrier doi-