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Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/173

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Dégageant doucement mon bras de ses mains, je lui dis :

« Je suis si heureux et si fier, madame, du regret que semble vous causer mon départ, que déjà je songerais à mon retour, s’il ne m’était pas malheureusement impossible de le prévoir… — Puis j’ajoutai en la saluant : — Voici, madame, les renseignements que vous m’avez demandés… »

C’était un double de l’odieux commentaire que j’avais écrit sur son amour.

Catherine ne m’entendait plus, elle retomba anéantie dans son fauteuil, tenant machinalement la lettre en ses mains.

Je sortis.

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Le lendemain soir j’étais ici… à Cerval.

Il y a trois mois que j’ai appris qu’Irène était morte… morte de chagrin, sans doute, de ne plus me voir…

Madame de Fersen est retournée en Russie avec son mari…

J’ai aussi appris, pour mettre le comble à mes remords et à mon désespoir, que le prince de Fersen avait été sur le point d’obtenir l’am-