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Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/187

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— Et vous, madame, — demandai-je à Marie, — avez-vous des renseignements plus certains que ceux de madame votre tante sur ce redoutable habitant de Cerval ?

— Non, monsieur ; j’ai seulement entendu dire que M. le comte vivait très-retiré ; et comme j’aime aussi beaucoup la solitude, je comprends parfaitement ce goût-là chez les autres.

— Vous avez tant de moyens de charmer votre retraite, madame, que je conçois sans peine qu’elle vous paraisse agréable : d’abord, vous êtes excellente musicienne… je puis le dire, car j’ai été assez heureux pour vous entendre.

— Et elle dessine, et elle peint aussi, — ajouta madame Kerouët avec fierté.

— Alors, madame, — dis-je à Marie, — j’ose vous prier, au nom d’une occupation qui nous est chère et commune, de m’appuyer auprès de madame votre tante pour qu’elle m’accorde la permission de prendre quelques vues de cette ferme dont je trouve la position charmante.

— Vous n’avez pas besoin de la protection de Marie pour cela, — dit madame Kerouët ;