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Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/194

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cabinet de la tourelle, où elle ne veut permettre à personne d’entrer… Il est d’une ressemblance extraordinaire. À la fin de décembre, M. Belmont nous dit qu’il allait aller à Paris pour acheter la corbeille, le mariage devant avoir lieu à Nantes dans le courant de janvier. Après une quinzaine de jours, M. Belmont revint de Paris avec des choses superbes pour Marie.

« Depuis le triste événement qui nous a séparés, je me suis rappelé qu’à son retour de Paris M. Belmont me parut souvent soucieux ; mais il se montra toujours bon et aimable pour nous ; seulement, au lieu d’attendre le commencement de février, époque fixée d’abord pour le mariage, il insista pour que son mariage avec Marie fût avancé. Nous consentîmes à ce qu’il demandait, et le mariage eut lieu le 17 janvier… un vendredi. On signa le contrat le matin. M. Belmont reconnaissait six mille livres de rente à ma nièce. Pour des gens comme nous, c’était bien beau, n’est-ce pas, monsieur ? Après le contrat, nous allons à la mairie, puis à l’église, et nous revenons dîner à la maison de campagne de M. Duvallon, témoin de M. Belmont. Nous nous mettons à table ; au moment du dessert, voilà M. Belmont qui commence à