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Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/223

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les lettres de remerciments de ces deux sottes, auxquelles je ne comprenais rien, et que je recevais à propos de toutes sortes de choses de luxe ?… Mais ça va finir, entendez-vous ? Belmont arrive, et, en attendant, j’emmène aujourd’hui la donzelle… de gré ou de force.

Ne voulant pas répondre à cet homme, je sonnai.

« Pierre, dis-je à un domestique, — vous allez faire seller deux chevaux, un pour moi et un pour Georges qui me suivra ; vous direz aussi à Lefort de monter tout de suite à cheval avec son fils, et d’aller m’attendre à la ferme des Prés. »

Le domestique sortit.

« Maintenant, monsieur, — dis-je à Duvallon, — réfléchissez bien à ce que vous allez faire… Si vous ne quittez à l’instant le pays, j’apprends tout à madame Belmont et à sa tante, et, par mon avis, elles se mettent sous la protection de la justice… De ce pas je vais à la ferme des Prés… je vous y attendrai, monsieur ; et je verrai si vous avez l’audace d’y venir. — Puis, sonnant de nouveau, je dis à un domestique :

— Reconduisez monsieur.

Sans attendre la réponse de Duvallon, je