Aller au contenu

Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/9

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

ARTHUR.
JOURNAL D’UN INCONNU.

LA PRINCESSE DE FERSEN.
(SUITE.)


CHAPITRE L.

UN MINISTRE AMOUREUX.


Ce ne fut pas sans un certain serrement de cœur que je rentrai dans Paris, dont j’étais absent depuis dix-huit mois. J’avais un vague espoir, ou plutôt une vague inquiétude de rencontrer Hélène ou Marguerite.

Je me croyais complètement guéri de ma fatale monomanie de défiance ; mon amour profond pour madame de Fersen avait, a mes yeux, opéré ce prodige. Aussi m’étais-je bien promis, dans le cas ou j’aurais rencontré ma