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Page:Sue - Arthur, T4, 1845.djvu/99

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]’enfant approcha doucement la main de sa mère de la mienne ; son regard devint humide, puis ses larmes coulèrent en abondance.

Lorsque je touchai la main de Catherine, je reçus au cœur une commotion rapide et fulgurante… Un moment je n’entendis plus, je ne vis plus ; ma main serrait celle de Catherine, celle d’Irène, et ces points de contact ne m’étaient plus sensibles.

Il me semblait qu’un torrent d’électricité nous entourait, nous confondait tous trois.

Ce fut une impression inexplicable, profonde, presque douloureuse. Lorsque je revins à moi, j’entendis le docteur s’écrier : « Elle a pleuré, elle est sauvée !…

— Vous me l’avez rendue ! » — dit Catherine en tombant à genoux devant moi.