Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 9-10.djvu/357

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derrière lui, comme s’il eût été poursuivi par quelque sinistre vision.

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Le soir des funérailles de Rose et de Blanche, Rodin écrivit deux billets.

Le premier, adressé à son mystérieux correspondant de Rome, faisait allusion à la mort de Jacques Rennepont, à la mort de Rose et de Blanche Simon, à la captation de M. Hardy et à la donation de Gabriel, événements qui réduisaient le nombre des héritiers à deux… à mademoiselle de Cardoville et à Djalma.

Ce premier billet, écrit par Rodin et adressé à Rome, contenait ces seuls mots :


« Qui de sept ôte cinq, reste : DEUX.

« Faites connaître ce résultat au cardinal-prince ; et qu’il marche,… car moi j’avance… j’avance… j’avance… »


Le second billet, d’une écriture contrefaite, fut adressé et devait parvenir sûrement au maréchal Simon.

Il contenait ce peu de mots :


« S’il en est temps encore, revenez en hâte, vos filles sont mortes.

« On vous dira qui les a tuées. »