Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 9-10.djvu/544

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

recours… Cela est douloureux, mais cela est la loi de l’Église, mon ami ; vous avez juré d’observer cette loi ;… il faut vous soumettre comme je me suis soumis ;… tout serment est sacré pour l’homme d’honneur.

« Pauvre et bon Joseph, je voudrais que vous eussiez les compensations qui me restent après la rupture de relations si douces pour moi… Mais… tenez… je suis trop ému… je souffre… oui… beaucoup… car je sais ce que vous devez ressentir…

« Il m’est impossible de continuer cette lettre ;… je serais peut-être amer contre ceux dont nous devons respecter les ordres…

« Puisqu’il le faut, cette lettre sera la dernière ; adieu, tendrement, mon ami ; adieu encore et pour toujours adieu… J’ai le cœur brisé…


« Gabriel de Rennepont. »