Page:Sue - Le Juif errant - Tomes 9-10.djvu/554

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ments contre nous, du haut de certaines chaires épiscopales. Ces plaisantes fureurs, ces bouffons anathèmes qui nous foudroient depuis plus d’une année, sont trop divertissants pour être odieux ; c’est simplement de la haute et belle et bonne comédie de mœurs cléricales.

Nous avons joui, beaucoup joui de cette comédie ; nous l’avons goûtée, savourée ; il nous reste à exprimer notre bien sincère gratitude à ceux qui, comme le divin Molière, en sont les auteurs et les acteurs.

Quant aux critiques, si amères, si violentes qu’elles aient été, nous les acceptons d’autant mieux en tout ce qui touche la partie littéraire de notre livre, que nous avons souvent tâché de profiter des conseils qu’on nous donnait peut-être un peu âprement. Notre modeste déférence à l’opinion d’esprits plus judicieux, plus mûrs, plus corrects que sympathiques et bienveillants, a, nous le craignons, quelque peu déconcerté, dépité, contrarié ces mêmes esprits ; nous en sommes doublement aux regrets, car nous avons profité de leurs critiques, et c’est toujours involontairement que nous déplaisons à ceux qui nous obligent… même en espérant nous désobliger.

Quelques mots encore sur des attaques d’un autre genre, mais plus graves.