Page:Sue - Les mystères de Paris, 3è série, 1842.djvu/121

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— Je vous dis la règle, mon brave homme ; mais notre maître est si compatissant, si généreux, qu’il est capable de tout.

— Vous croyez ? — s’écria le Maître d’école. — Il serait possible qu’il consentit à me laisser vivre ici dans un coin ? Je serais heureux de si peu !…

— Je vous dis que notre maître est capable de tout… S’il consent à vous garder à la ferme, vous n’auriez pas à vous cacher dans un coin ; vous seriez traité comme nous donc !… comme aujourd’hui… On trouverait de quoi occuper votre enfant selon ses forces ; bons conseils et bons exemples ne lui manqueraient point ; notre vénérable curé l’instruirait avec les autres enfants du village, et il grandirait dans le bien, comme on dit… Mais pour ça, tenez, il faudrait demain matin parler tout franchement à Notre-Dame-de-Bon-Secours

— Comment ? — dit le Maître d’école.

— Nous appelons ainsi notre maîtresse… Si elle s’intéresse à vous, votre affaire est sûre… En fait de charité, notre maître ne sait rien refuser à notre dame…

— Oh ! alors je lui parlerai… je lui parle-