Page:Sue - Les mystères de Paris, 7è série, 1843.djvu/169

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— Alors plus de doute, c’est bien de vous qu’elle m’a parlé.

— De moi ?

— Oui, mon voisin. Figurez-vous que je lui racontais le malheur de Louise et de Germain, tous deux si bons, si honnêtes et si persécutés par ce vilain M. Jacques Ferrand, me gardant bien de lui apprendre, comme vous me l’aviez défendu, que vous vous intéressiez à eux ; alors la Goualeuse m’a dit que si une personne généreuse qu’elle connaissait était instruite du sort malheureux et peu mérité de mes deux pauvres prisonniers, elle viendrait bien sûr à leur secours ; je lui ai demandé le nom de cette personne, et elle vous a nommé, monsieur Rodolphe.

— C’est elle, c’est bien elle…

— Vous pensez que nous avons été bien étonnées toutes deux de cette découverte ou de cette ressemblance de nom ; aussi nous nous sommes promis de nous écrire si notre Rodolphe était le même… Et il paraît que vous êtes le même, mon voisin.

— Oui, je me suis aussi intéressé à cette pauvre enfant… Mais ce que vous me dites de