Page:Surell - Étude sur les torrents des Hautes-Alpes, 1841.djvu/266

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

la faim ; et, en dernière analyse, c’est toujours la terre qui doit pourvoir à ce besoin.

N’est-ce pas d’ailleurs le devoir de chaque État, dans l’intérêt même de sa richesse et de sa puissance, d’interroger toutes les ressources de son territoire, et de l’exploiter dans toutes ses parties, sans en rebuter aucune, et en assignant à chaque lieu sa destination la plus convenable ? — N’est-ce pas aussi la tâche donnée à l’homme, de féconder le sol de sa planète ; et puisqu’il se glorifie d’en être le roi, serait-ce pour la désoler, comme un conquérant malfaisant, et pour ne laisser derrière lui, partout où il a traîné sa civilisation, que des ruines et de lugubres déserts ?…

FIN.