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qui les produit est de la grandeur des framboisiers... : le» sauvages du Nord en font une moisson durant l’été, qui leur est d’un grand secours, et surtout lorsque la chasse leur manque. »

(La Hontan, Mémoires de l’Amérique, t. 2, p. 65. )

« Le bluet est un arbuste qui excède de peu nos plus grands groseilliers, que l’on laisserait croître sans les arrêter. Ses fruits sont bleus et de la forme de la groseille, mais détachés les uns des autres et non par grappes. Les grains ont un goût de groseille sucrée ; on en fait une liqueur très agréable en la mettant dans de l’eau de vie, même sans sucre. On lui attribue plusieurs vertus que je ne connais pas assez pour en répondre. Cet arbuste se plaît dans une terre maigre et graveleuse. » (Lepage du Pratz, Histoire de la Louisiane, t. 2, p. 22.)

Bossu (Nouveaux Voyages dans l’Amérique septentrionale, p. 237) définit le bluet un petit fruit qui croît dans les bois et qu’ils font sécher, comme nous faisons sécher le raisin.

Ce fruit, dit Samuel Hearne (t. II, pJ 325 de la Traduction française), est de la grosseur d’une mûre, et croît sur des buissons qui ont quelquefois dix-huit à vingt-quatre pouces de haut. Il mûrit rarement avant septembre, époque où les feuilles de l’arbuste qui le produit prennent une belle teinte rouge. Le fruit, quoique petit, est précédé d’une fleur dont la beauté égale celle du premier, et qui est très estimée pour son parfum. (p. 145)


(14) Quelques circonstances de ce meurtre semblent