Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/349

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

se rapporter à celui de Keveny, pour lequel Charles de Reinhard et Archibald Maclellan furent traduits eu justice à Québec en 1818, et le premier condamné à mort ; de Reinhard, Mainville et Jose ou Joseph Indien, nommé aussi le fils de la perdrix blanche, semblent avoir été les acteurs de ce crime. Il ne serait pas surprenant que Tanner, qui était alors avec les Indiens les plus sauvages, eût estropié des noms étrangers, ou se fût mépris sur le rang et l’importance de quelques hommes de la race européenne.

Note de l’éditeur américain, (p. 157)


(15) La relation de l’expédition de lord Selkirk a été traduite en français et imprimée à Montréal (Canada), en 1818. Elle forme un in-8o de 222 pages.

Lord Selkirk, en 1814, a traité en fief absolu d’un territoire situé aux abords de la rivière Rouge, contenant environ 116000 milles carrés. C’est deux fois la superficie de l’Angleterre.

M. Adrien Balbi donne, dans son Abrégé de Géographie, p. 1153, des détails fort curieux sur cet établissement. (p. 159)


(16) Selon M. Isidore Lebrun (Tableau statistique et politique des deux Canadas), ou les appelle quelquefois les brûlés. (p. 169).


(17) Presque tous les noms des blancs cités dans ce récit sont grossièrement estropiés : tous ont été écrits tels que se les rappelait le narrateur, chaque fois que son éditeur ne les connaissait pas assez pour les rectifier