Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/361

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multipliées. Lorsque les blancs n’avaient pas introduit encore parmi eux l’usage des boissons enivrantes, il est probable que leur réunion pour ces fêtes était leur principale distraction dans les intervalles de paix et de repos. Ils ont plusieurs sortes de fêtes.

1°. Le Metai-we-koon-de-win, la fête de la médecine, dont la célébration fait partie de leur grande cérémonie religieuse, le Metai ; elle est sous la direction de quelques vieillards nommés les chefs du Metai, et les initiés seuls y sont admis.

Les conviés sont invités par un me-zhin-no-way, ou agent du chef, qui remet à chacun d’eux un petit bâton. Dans le Sud, on se sert de petits fragmens de canne ; dans le Nord, on les remplace quelquefois par des plumes, qui sont teintes et conservées à cet effet. Aucun message verbal n’accompagne cet envoi.

Il serait trop long d’énumérer ici les nombreuses mesures préparatoires et les diverses particularités de cette cérémonie. Une narration