Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/362

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circonstanciée de la fête du Metai chez les Menomonies a été communiquée, en 1827, par l’auteur de cette notice à la société historique de New-York.

Des chiens sont toujours sacrifiés pour cette fête ; ces animaux, étant les plus intelligens et les plus utiles aux hommes, passent pour devoir être plus agréables aux divinités des Indiens. Ils croient que la nourriture mangée par eux, dans cette fête et dans quelques autres, monte sous une forme invisible à leurs yeux jusqu’au Grand Esprit.

Outre les chansons chantées dans ces fêtes, ils entendent de nombreuses exhortations des vieillards. Au milieu d’une foule d’allusions inintelligibles et de parades ridicules, ces discours renferment quelques préceptes de morale mêlés à leurs traditions sur Na-na-bush et sur d’autres personnages de leur mythologie. Tous les auditeurs qui ne sont pas ivres paraissent plongés dans la plus profonde attention. Chaque fois que l’orateur prononce à voix basse le nom