Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/397

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devant une cabane. « Voyez-vous, lui dit-il, cet enfant si vif et si beau ; et au même instant il lança une toute petite pierre qui frappa l’enfant. On le vit aussitôt tomber par terre, et on l’emporta dans la cabane. Il y eut un grand mouvement du peuple ; on entendit le she-she-gwun avec la chanson et la prière de l’homme de médecine qui priait d’épargner la vie de l’enfant. À cette requête, son compagnon répondit : envoyez-moi le chien blanc.

Alors ils distinguèrent la confusion et le bruit des préparatifs d’une fête ; un chien blanc fut tué et flambé : tous les voisins se réunirent dans la cabane. Pendant tous ces préliminaires, il dit à Ono-wut-to-kwut-to : « Il est parmi vous autres, dans le bas monde, des hommes que vous croyez de grands médecins ; mais c’est parce que leurs oreilles sont ouvertes, et qu’ils entendent ma voix, quand j’ai frappé quelqu’un, qu’ils peuvent parfois guérir les malades. Ils engagent les hommes à me donner