Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/398

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ce que je demande, et, lorsqu’ils me l’ont envoyé, je retire ma main de ceux que j’ai frappés. »

Pendant cette explication, le chien fut partagé aux convives, et le médecin, comme ils allaient commencer à manger, se mit à dire : Nous t’envoyons ceci, grand Manito. Aussitôt ils virent le chien, tout cuit et tout préparé, arriver à eux à travers les airs. Après leur repas, ils retournèrent chez eux par une autre route.

Ils vécurent ainsi quelque temps ; mais Ono-wut-to-kwut-to n’avait oublié ni ses amis, ni les plaisirs qu’il avait laissés dans le village de son père ; il désira ardemment son retour sur la terre. Enfin, sa femme consentira sa demande : « Puisque vous préférez, lui dit-elle, la pauvreté, les besoins et les misères du bas monde aux plaisirs paisibles et perpétuels de ces prairies, allez, je vous le permets, et même, puisque je vous ai enlevé ici, je vous reconduirai jusqu’à l’endroit où je vous ai