Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/420

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

regardons ces efforts comme toujours plus ou moins utiles aux Indiens. D’ailleurs, ce n’est pas là seulement l’acte d’une bienveillance expansive et charitable ; c’est aussi acte de justice et peut-être même de remords tardif : car, dans ces derniers jours d’un peuple, c’est un bien faible tribut que nous pouvons payer aux misérables restes des nations qui ont accueilli nos pères aux jours de leur détresse, et qui nous ont livré le magnifique héritage de leurs ancêtres.

L’exemple des Cherokees et de quelques autres peuplades du Sud a suffi pour prouver que, sous l’influence d’un climat tempéré et d’un sol fertile, ces peuples peuvent être amenés à des habitudes d’industrie réglée, sinon persévérante. De cet état de choses, nous devons déjà conclure comment peuvent naître, chez eux, des habitudes d’entreprises industrielles et de travaux d’esprit ; aussi croyons-nous à la possibilité de leurs progrès : car on ne saurait