Page:Tanner - James, Memoires de John Tanner, vol 2, 1830.djvu/421

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douter que toutes les autres bandes et tribus, sous de pareils auspices et de semblables influences, ne suivissent la même marche.

Les philologues et les théoristes spéculatifs peuvent diviser et classer comme ils l’entendent ; pour l’observateur patient et habile, qui a vécu intimement avec cette race dans les bas et fertiles districts du Mississipi, dans les larges et riantes plaines de l’Arkansas et de la rivière Rouge, dans les forêts du haut Mississipi, et parmi les pins et les mousses des lacs Supérieurs, il doit être évident que les aborigènes du territoire des États-Unis sont tous d’une même famille, non seulement par la constitution physique, mais par les dispositions de l’esprit et par les manières de penser et d’agir, comme dans toutes les particularités corporelles et morales, qui font d’eux un peuple à part bien distinct des autres branches de la famille humaine. Tout ce qui, dans une situation quelconque, a réussi jusqu’à un certain point à les