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médecine en cuir, contenant certaines racines pulvérisées et mêlées avec de la peinture rouge, pour en faire l’application sur les petites images ou figures des animaux que nous désirions tuer.

Dans cette espèce de chasse, on emploie, au moins en ce qui concerne l’usage de la médecine, les mêmes moyens que dans les occasions où un Indien veut infliger à un autre une maladie ou une souffrance. Un dessin ou une petite image est préparé pour représenter l’homme, la femme ou l’animal sur lequel doit être tenté le pouvoir de la médecine. Si l’on veut causer la mort, on pique, avec un instrument aigu, la partie qui représente le cœur, et on y applique un peu de médecine. L’image employée à cet effet s’appelle muzzi-ne-neen, et le même nom désigne les petites figures d’homme ou de Femme, tantôt grossièrement tracées sur une écorce de bouleau, tantôt gravées sur bois avec plus de soin.

Nous partîmes, pleins de confiance du succès ; mais Wah-ka-zhe nous suivit, et nous rejoignant à quelque distance, nous recommanda de