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DÉCOURAGEMENT.

Puis, qu’après moi rien de moi ne demeure !
Penser ! souffrir ! sans qu’il en reste rien,
Sans imposer, devant que je ne meure,
À d’autres cœurs les battemens du mien !…

Sons enchantés, qu’entend ma seule oreille,
Divins aspects, rêves où je me plus,
Vous, qui m’ouvrez un monde de merveille,
Où serez-vous quand je ne serai plus ?