Page:Tcheng Kitong - Le Theatre des Chinois, 1e ed. Calmann Levy, 1886.djvu/277

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qu’il médite. Il n’a donné aux fleurs leurs parfums enivrants, à la lune sa clarté mystérieuse, que pour faire déborder la passion. Il n’a mis dans la cassette ses joyaux éblouissants que pour fasciner le pur regard d’une simple fille ; il n’a conduit Faust dans ce paradis que pour y créer l’enfer.

C’est la tentation qui agit ; c’est elle qui conduit tout, accompagnée par toutes les séductions de la nature ; et la comédie, car c’en est une, finira sur un éclat de rire… qui glace d’effroi.

La soubrette est une parente éloignée de ce Méphisto ; elle emploie ses moyens, en femme qui connaît le faible cœur humain : mais elle ne travaille pas pour le compte du diable. C’est là sa meilleure excuse.

Dans l’exemple que j’ai choisi, il s’agit simplement de donner une leçon d’amour à une jeune fille que passionne l’étude des livres. C’est une satire contre les précieuses et les femmes savantes.

Entre autres variétés, la femme chinoise existe