Aller au contenu

Page:Tellier - À bout portant, 1912.djvu/25

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


Les Morts qui Parlent

Ceci n’est pas, comme vous pourriez le croire, le titre d’un ouvrage de feu le vicomte Melchior de Vogue et encore moins celui d’un roman feuilleton de Michel Zévaco.

Non. « Les morts qui parlent », c’est tout simplement le nom d’une florissante association.

En ce siècle, où tout se syndique et se fédère, les « télégraphistes » ont cru bon de se former en corporation afin de se mieux protéger et contre les patrons et contre les « scabs », que les anglais appellent : renards.

Disons, pour éviter toute équivoque, que ces « télégraphistes » n’ont rien de commun avec les « opérateurs », qui, chaque jour, aux clic-clac d’une machine reçoivent et expédient dépêches, nouvelles, canards — surtout canards.

Les membres de « Les morts qui parlent » opèrent tout autrement. On ne les