Page:TheatreLatin1.djvu/143

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ne PLAUTE. (lléos. (Test moi qui la célèbre et prépare tout nc me choisira pas aujourdhui pour avocat. ll fau- pour cela. ’ I , , drait au moins s‘informer si celui qu’on veut pour · aléas. Vous n avez donc pas liesoin aide? defenseur a la liberté d’esprit nécessaire, s’il est ( lacs. Il y a assez de monde a la maison. Quand disposé à parler. S’il dit qu’il est préoccupé, distrait, nous en serons à la cérémonie , j’irai chercher vo- on le laisse retourner chez lui. Mais j’aperçois ma tre femme : maintenant adieu ,' et faites-lui mes femme devant la porte. Malheur à moi! Que D'€St• compliments. (Elle se retire a fecart.) elle sourde! elle aura tout entendu. Aloès. Que feraiqe à présent?`.l`ai commis une Cléos. (à part) Oui, j’ai tout entendu pour ton grande faute , pour rendre service a ce mechant bouc malheur. ulente qui ¤n’y a forcé, Je promets ma femme, Stal. Approchons. Que fais-tu là , mon amour? comme un chien pour lecher les assiettes. Maudit Cléos.. Je fattendais. homme qui m’assure que sa femme viendra la cher- Stat. Le festin est-il préparé? As-tu amené à la cher, tandis que Cleostrate dit qu’elle n’a que faire maison ta voisine pour t`aider? deson secours! En vérité , je soupçonne que la Cléos. Je l'ai appelée ainsi que tu me Pavals or- voisine se doute de quelque chose. Cependant, donné. Mais je ne sais vraimentoe que ton compa- quand J y rclleclns, elle m’aura1t questionné. Ben- gnou, ton cher ami , a souffle aux oreilles de sa trons, et mettons notre barque en sûreté. (Il femme. llarépondu qu’elle ne le pouvait pas, quand s mt ea.) l _ je suis venue la demander. CZ60-Y- (1‘€v€Mw_! SM" la 8¢8M’·)_F·¤ *0118 dëlü Stal. Gest que tu ai le défaut d’être peu sédui- un duppé comme 11 faut : comme ils y vont, les 5;mœ_ vieux c0quinS! Qllë jü 'V0\1dï'¤lS \'0îl‘ 5011 tout Cléos. Mon ami, ce n`est pas aux femmes h0n· ü1‘1’lV€1‘ m0T} €P0}1X dééïeplil —§P¥è$ ¤V°¤` Jûllé $011 nêtes , mais à une courtisane, qu’ii convient de ëüïllldëïlli J6 lëlûllëmîs llümtmë de la b0¤¤€ mf" plaire à d`autres qu’à leur mari. Va t0i—même cher- mere, Je veux éxciter une querelle entre eur 1 m¤1S cher notre voisine. Moi , je vais ici veiller à tout. le voilà qui s’avunce... A son air grave, on le pren- ,9,5,% pépêChB.m;_ dïült 90W' W1 llûmm-‘? dl? hlm- (Jéos. (à part) Soit. J’ai jeté 1’ inquiétude dans son , - esprit. Mon plaisir est aujourd’l1ui demetire au sup- SCENE U1- piioe ce jam emma. STAUNON , CLÉOSTRATE. SCÈNE ]V_ Stal. Cest une grande folie, à mon sens , qu’un ALCÉSIME , S-I·AL[N0N_ amoureux aille au barreau lejour où celle qu’il aime ,_ I _ est dans les plus brillants atours I Voila pourtant ce Alcés. lloyons s il est entre Ichez lui, le bel amou· quej’ai fait, sot que je suis! j’ai perdu mon temps reux, le vieux fou qui sest Joue de ma femme et a rester là planté pour plaider la cause de je ne sais de moi. Mais le voici devant la porte. (A Stalinon) quel cousin qui, dieu merci! a perdu son procès : on Parbleu , ]’alla1s_]us’tement chez vous. dla. Non ergo cpu ’st a djutrice? Cleostnâatis domi 'st. Ubi Quem, hercle , ego litem odeo perdidisse gaudeo, nubtiœ Ne me nequidquam slbi bodie advocaverit. Fuerint , tum islam convenibo : nunc vale , atqueistam jube. Rogitare prius oportet et nonlarier, 6m .4lc. (Mc ¤¤¤¤¤¤ me) Quid ego nunc Iaeiam? tlagiüum mmm- Adsitne anlmus ei, nec ne adsrt, quem advooet. mum leci miser, Sl negel adesse, exanimatum nmltmt domum. Propter operam illius hlrci inprobl edentuli , 630 Sed uxorem ante œdeis occam : hui mlsero milii! Qui hoc mihi oontraxit z operam uxoris polliceor form, Metuo, ne nou sit surda, atque hœc audiverit. . Quasi ealillatum : flagltium hominis, qui dixit mihi Clcostr. (»«m·im.) Audlvl. ecastor, cum malo magma tuo. Suam uxorcm ham: arcessiturnm : ea se eam negat mora- Stat. Adcedam propius : quid agis, mea festîvitas? son ricr. Cleostr. Te, ccustor, praustolehnr. Stat. Jamne ornatn res Atque, edepol , mirum, ni suholetjum hoc huic viclme mere. est? Verum nutem , altrovorsum quom enm mecum rationexn Jamne hnnc traduxti huc ad nos vlcinam tuam, puta. · . 636 Quaz te adjutaret? Cleostr. Arcesslvl, utjusseras. Si quid ejus essai, esset mecum postulatio. Verum hic sodnlis luus , amicus optumus, nou lho intro, ul subducam nnvim rursum in pulvlnarlum. tabl:.) Nescio quid se subtlavit uxorl sum. Clcastr. Iam hic est lepide Iuditîcntus : miseü ut testinnnl. Negavit posse, quando nroœso , mittere. series! Sm!. Vitium llbi istuc mnxumum ’st, hlanda es parum. Nuno ego illum nibîli, decrepitum, meum vlrum, venlal, Cleostr. Non matrouarum partum ’st, sed meretricium, velim, Viris nlienls. mi vir, sulablandirler. ac-: Ut eumludilicemviclsslm, postquum hunc delusiulterum. I to , atque arcesse illamr ego iutus, quad facto ’st opus, Nam ego allquld contrahere cupio Iitigl inter eos duos. 541 Volo adourare, mi vir. Stat. Propera ergo. Cl. Licet. Sed eccum incedit : ot, quom sdspicias tristem, frugl ceu- Iam, pol, ego huie aliquem in pectus injiciam metum : ones; Mlserrumum hodie ego hunc hahebo amnsium. SCENA TERTIA. SCENA QUARTA. STALINO, CLBOSTRATA. ALCESIMUS. STALINO. Mal. Stultilla magna ‘s|, men quldem sententia , Alu:. Viso huc, amator sl a loro redlit domum , 2.76 Hgminnm amatorem ullum ad forum procedere Qui me atque uxorcm ludilicatu ’st , luna. lu eum diem , qui , quad amat, ln mundo siet, 646 Sed eccum ante œdeln : ad te, hercle. ibam oonmoduru. Sicut ego lecl stullus : contrlvi diem , Slal. Alque ego , hernie, ad te. Quid ais , vlr minuml mtl? Dunn www Advocntus quoidam cognato Neo : Quid tlbl manduvl? quid teoum oravi? Alc. Quid est;