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Page:TheatreLatin1.djvu/178

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LES BACCHIS, ACTE V, SCÈNE ll. 151 Phil. Est-ce votre (ils qui vous cause ce chagrm? 2. Bacc. En voilà une qu’on a certainement ton. Nic. Justement. _ due deux fois aujourdhui. Phil. J'ai la même maladie. 1. Bacc. Ce sont de vieilles brebis qui mangent le Nic. Cestce bon sujet de Chrysale quxa causé la thym depuis longtemps. perte de mon fils, la nuenne, et celle de toute ma 2. Bacc. l-Illes ont eu leur prix autrefois. fortune. 1. Bacc. Vois-tu comme ils nous regardent en ca- ` Phil. Que reprochez-vous à votre fils , je Vous chette? prie? t , A 2. Bacc. (Test sans malice assurément. Nic. Sachez qu’1l s est perdu avec le votre. . . lis ont Phil. Nous méritons cela pour être venus ici. tous deux une maitresse. 1. Bacc. Faisons-les entrer. Pliil. Comment le savez-vous? -2. Bacc. A quoi bon? Elles n’ont plus ni lait ni Nic. Jel ai vu. toison. Laissons-les ; elles ont perdu tout leur prix. Phil. D1euxl vous me donnez la mort. Elles ne sont plus d’aucun rapport. Ne les vois-tu Mc. Qm nonsempeche de frapper a cette porte, pas errer seules à Paventure? L’âge les a rendues et de les fzure venir 1'Cl tous deux? muettes z elles ne bêlent seulement pa , bien qu’é- Phil. Très-volontiers. I _ t loîgnées du troupeau. Elles paraissent folles, mais Nic. Hola , B€l0Cll1Sl Faites vite OUVl`l1’ cette non pas méchante; porte , si vous ne voulez pas que je brise les gonds 1, Bacc. Itentrons, ma sœur. et les battants il coups de hache. Nic. Restez toutes deux ; les deux brebis ont be- · soin de vous. SCENE H' 1. Bacc. Mais c’est un prodige, des brebis qui nous LES DEITXBACCHIS, NICOBULE, PHILOXÈNE. ` parlent comme des hommes! L Bam. Que, est œ hmm, Qu, mhppclle de œ •Phil. Ces deux brebis ont a regler avec vous cer- nom et pousse ainsi la porte? ` mm compm qm HB mus few pas m°· Nic. MO, et ce bmw lmmmçb 1. Bacc. Si vous nous devez , je vous tiens quit- L Bam Qu,eS,_œ qu.,, Y M et qu, nous amène tes, gardezle , ]e ne vous le redemanderai pas. ces deu brebis, I Mais quelle est cette affaire, et pourquoi ce ton - · , I Nic. Les scélérates qui nous appellent brebis! a nwmlîml? , l · · v 2. Banc. Leur berger dort sans doute, pendant PlMl· Pûfœ qu Ollrdlt que tous tenez nos deux qu'elles s’el0ignent ainsi du troupeau. I agneaux enfermes ici. 1. Banc. Mais elles sont fortbelles et très-propres! · Nin Et avec ces agneaux , mon chien qui mord 2. Bacc. Elles sont tondues jusqu`à la peau. au moment ou l’on ypense le moins. Si vous ne vous Phil. Comme elles se moquent de nous! , rendez pas et ne les mettez pas dehors , nous de- Nic. Laissez-les dire. viendront des béhers furieux, et nous nous jetterons 1. Jiacc. Crois·tu qu’on puisse les tondre deux sur vous. fois par an? · 1. Bacc. Un mot, ma sœur. miser atque infortunatus. Baccli. 11. Adionsœ hse quidcm ambœ uwque sunt. Phil. Ut Phil. At, pol, ego ihi sum , esse ubi mlserum homincm de- videntur cet atque infortunatum. Il50 Deriderc nos! Nic. Sine suo usquc arbitratu. Nic. Igitur pari fortuna, œtate ut sumus, uumur. Phil. Sin l Bücch.j1·Be;in'd|er ln anno l;as}Éons},tar1t;,Ba.I11. Pol, hodie est:sed,tu, i A era am is eonsaœr s. acc .1. etuae 1170 Quid übi est? Nic. Pol, mihi par idem ’st, quod uni. Phil. Sont. thymiamœ. Bacch. 11. At bones fuisse credo Numquidnam ad lilium l Busch,. 1. Video' limulis , obseoro, ut intuentur? HM argrîturlo arltinet? Nic. Admodum. Phil. Idem mihi E Busch. n. Ecastor, sine omni arhitror malilm asse. P PIi'1‘t1 b't't ' 'd 1 ri morbus in ocl.01·e’s|.. zl. Il err 0 100 no is 1 . (W1 l-lUl em iuc venc mus. Nic. At mihi Chrysaius, optumus homo , Baccfu 1. Cogmitnr quidem intro. Bacch. n. Hand sem, quid Berdidit lilium, me, a ue rem omnem II55 eo opus si I1? Mearn. Phil. Quid libifx lilio nam, obsecro, aigre ’st? Nic. . gum ¤¤l=\¤<1l€¤1l\. 1;% lüfwm ullpm tpübëûî = sic ¤î¤¤ 3<ïSl¤¤î· Sciesidzperiit l Jwluere, quan 1 GBIC;-OIDIIIS ru:. us , Cum tuo; alque ambo znque amiens Iiabent. Phil. Qui sels`? Jam llilê dûüldlt 1 MY! *’|d€§» lil Palûüœls Nic. Vidi. P/ii!. Bei mihi, dîsperii l , Sïolœ libere grassentur? qum mate credo ease mulas : Nic. Quid dubitamus pullare, nique huc evooare ambos fo- i Ni 1>¤|¤¤l<1¤¤d¤¤¤ · !|¤°m ¤ P€¤¤ œlëîû ab$U¤t· Slüïlœ ¤ü1\!¤ ras T l hand malae videnlur. _ · 1180 Phil'. Haud moror. Nic. Heus, Baecliis, tube, sis, aetutnm \ Boeck} 1. âtevortamur intro, sornr. mc. Inhoo ambo ma. aperiri loreis, ne e: ae oveas volun vos. , Sîsi mnvollis foreis et posteîs conmînui securibus. ll8U · B¤¤Cl1··]|· lîfüdlglllm h0¤ (llllflêm Sl; h\1|'¤3D¤· DOS V00€ ûd· I pet an oveis. - SCENA SECUNDA Phil. Hae oveis vohis malam rem magnum, quam debcnt, ° dabunt. BACCHIDI-LS noaa soneries, NICOBULUS, YHILCXENUS, Band; ii Si qhtîam debes, te eondono, tibi babe, nunquam a s cpe ·m. Buch. 1. Quis sonitu ac tumultu tanlo, nomme nominat Sed quid est, quapropter nobis vos malum ruinitamini? 1185 Me, nique pultat œdeis? Nic. Ego atque hic. Banc-li. 1. Quid Phil. Quia nostros agnes conelueo: isteic esse oiunl duos. hoc est Nic. Et, printer eos agnos, meus est isteie clam mordax ca.- Negoii? nam, amaho , qnis has huc oveis adegit? nîs : Nic. Oveis nos vocant pessuma:. Baccli. 11. Pastor haruxn Qui nisi nohü prnducuntur jam, atque emlttuntur l`or¤.•1 . Dormii ,·quom has eunt sic a pecu palilanleis. LIC5 Arietes truceis nos erimus , jam in vos mcursahimus. N Bacch. 1. At, pol, nitent, haud sordidae videuiur ambœ. · mirc. 1. Sorur, est, quod te volo secrete. Elio, aniabo. Mc.