Page:TheatreLatin1.djvu/413

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386 PLAUTE. le ciel nous protège! Tu sais cedont il sagit; tu com- La j aune fille. Il faut se soumettre. prends, tu te rappelles bien ton rôle. Je t’ai com- Sat. Qu’est-ce que cela signilie? umniquétous nos plans. To as pris ce rléguisement l.czjeznze_;6lIe. Souven<·z·vous de ce qu‘<m dit, mon pour être vendue aujourdhui , quoique lille d`un père : si le maître a menacé son esclave de le battre, citoyen. ue dtltil point iexéeuter, le malheureux qui voit La jeuneflfe. Mais, permettez-moi de vous le prendre le fouet, qui ôte ses habits, ne souffretil dire, mon pere, quoique vous aimiez à dîner de la pas dejà cruellement? Je suis de même en ce mg- cuisine deS autres, comment pouvez Vous vendre V0- ment; un malheur qui n’arrivera pas me fait fris. tre lille pour votre estomac? sonner. Sa!. En vérité, il est étonnant queje ne te vende Sal. La méchante espèce qu’une femme ou une pas pour l amour du roi Philippe ou du roi Attale(l), lille qui en sait plus que ses parents ne veulent! plutôt que pour moi à qui tu appartiens! Lajemzcjille. La méchante espècequune femme La jeune file. Me considérez-vous comme votre ou une lille qui se tait quand elle voit mal faire! · A « · . esclave, ou comme votre lille? Sal. (n"iuz cur menaçant.) fu ferais mieux de Sal`. Comme il conviendra le mieux aux intérêts prendre garde à toi. de mon ventre. Cest moi, je pense, qui suis ton La _ieune_ti/le. Précisément vous meledéfendez; maître; et tu n`as aucune autorité sur moi. que puisje faire ?.le voudrais vousgavnntir du mal .... 1.aje~nc·_flIe. Je reconnais vos droits, mon père; Sat. Suis—je un méchant homme? cependant, quelque chétive que soit notre fortune, La jezuzeji/Ie. Non sans doute; et il ne me oon- il vaut mieux vivre avec économie et modération. viendrait pas de lc dire. Mais je songe aux discours Car si à la pauvreté se joint la mauvaise réputation, de ceux qui ont le droit de parler. la pauvreté devient plus pesante, et lecredit s’envole. Sai. Qu`ils disent ce qu`ils voudront. Mon parti Sat. Vraiment tu es insupportable. est pris, je n`en demordrai pas. Lnjeunejille. Jcne le suis pas, je ne crois pas Lejeune jîlle. Cependant, si vous preniez mon l’être, pour faire, malgré majeunesse, de sages re- avis, vous agiriez avec sagesse, et non à Fétourdie. présentations à mon père. Vous savez que les mé- Sa/. Il me plaît ai moi. chants enveniment toujours les choses. La. jeune/il/e. Je sais que je dois vous laisser Sa!. Qu’ils bavardent, et qu’ils aillent se faire faire ce que vous voulez; mais sije pouvais, ilvous pendrel je ne fais pas plus de cas de leurs mé- plairait de vouloir autre chose. cliancetes que d`uue tabloqu`on mhpporterait vide. Sat. A la fin obeiras-tu à ton père , oui ou non? Lojeune [ille. Le déshonneur, mon père, est éter- Lajc·une_1i/le. Tobéirai. nel : il vit toujours, quand on le croit mort. Sat. Sais·tu bien ta lecon? Sat. Tu crains donc que je ne te vende tout de La jeune Ji/le. Parfaitement. bon? Sal. (lui rappelant son role .) Que tu as été enle- La iezmejîlle. Non , mon père. Mais je ne veux vee. pas qu'on le suppose. Lajezme jille. Je le sais très·bien. Sal?. Tu as beau ne pas vouloir, tout ira a mon Sat. Et quels sont tes parents? gré, et non au tien. La jezme_/ille. J`ai tout cela dans ma tête. (Test (i) Roi du Dergmne, celebre par sa richesse. VOUS (QUI TUC I'()CiUlSPZ la DÉCBSSRÉ dc ma] fgiyg ; Seqtu-re han, mea gnula , me, cum dis volentibus. Mec modo lstud potins flet , quam too. Quoi rel opera delur,scis, tenus, iutetiegis : :;:10 I/ergo. Fiat. Sat. Qua: bte res suutl Firgn. Cogita hoc ver- Conmunioavi tecum consilia omuîa. hum, paler : Eacausa au hoc exemplum te exornuvi ego, Heru’ si minatus est malum servo sno, Vœnibls tu hodie, virgu. Viry. Amaho, mi pnlcr, Tamenetsi id luturum non est, ubi captum ’st llagrum , Quamquum lubeuler escis alienis studes, Dum tunicas ponit, quanla adlivilur miseriul Bou Tuin’ veutris causa tiliam vendis tuam? 335 Ego nunc, quod non futnrum ’st, lormido tamen. Sal. Mirum , quin regis Pliilippi causa, ant Attali Sui. Virgo atque muliev nulla erit, quin sit mala, Te potins wmlam, quam mea, quze sis men. Quiz: pruater sapiet, quam planet parentibus. Virgo. Utrum lu pro ancilla me babes, un pro ülia? I/njqo. Virgo nique mulier nulla erit, quin sit malo, Sui. Utrum, hercle, magis in ventris rem videbitur: Quan reticet, si quid lieri pervorse videt. Bos Meum, opinur, iuperium in te, non in me tibi ’st. Bio Sat. Malo severe meIiu’st te. Yugo. Al si non licet. Fargo. Tna istœc polestas est, peter; vcrumtamen, Cavere, quid agam? nam ego tibi cautnm vnlo. Quamquam res nostrœ sunt, pater, paupercnlae, Sat. Malusne ego sum? I/irgo. Non es, nuque me dignum et Modice et modeste mellu’st vitam viveres dicere : Num si ad puuperlulem udmigrant infumitn, Verum ei rei operam do, ne alii dicnnt quibus lice!. gravier pnupel-urs lit, titles sublestior. 345 Sal. Dicat quod quisque volt ; ego de bac seutentja 370 Sat, Enimvero odiosu ’s. Firgo. Non sum, neque mo esse ar- Non demovebor. I/`irgo. At, mec si liceal. modo, bitror, Sapienter potius lacius, quam stulte. Sug. Lubct. Quom porva gnatu recto prtecipio palri. I/Ergo. Luhere per me lim licere iniellego : Nam iuimici famam nou ita, ut. gnuta 'st, feront. Verum lnbere hand luhcat, si liceat mihi. Su!. Feraut , tonique in max umum tnalam cruoem. Sat. Futura es dicto ubetliens , un non, patrî? 376 ugn ego inimicitius omneis pluris œstumo, Rao Fîrgo. Futura. Sug. Sois nam, tim quœ prœeepn 1/5,·90_ Quum mensa infinis nuuc si ad ponatur milii. Oumia. Fimo. Paler, Iiomitltim immortalis est iufamia; Sat. Ed id, ut subrepta fueris? Virgo. Docie Collet). Etium tutu vivit , quom ease credos mortuam. Sat. Et qui parenteis fuerinl? Firgo. Habeo in memorin. sut. Quid? metuis ne te vendant? Vu-ga. Nou metuo, pater. Necessitute nie, mala ul lium, facts. Vemm lnslmulari nolo. Sat. Al nequidqnam nevia. ass Verum ridelo, uhi me votes nublnm dare, une s