qui tous
les deux reliaient les livres qu’ils avaient enluminés. Du reste,
la reliure des livres en parchemin nécessitant un travail particulier
fut toujours pratiquée par des ouvriers spéciaux. Aussi
quand, malgré l’invention de l’imprimerie, on continua plus tard
à produire des manuscrits sur parchemin richement décorés,
notamment pour les livres d’heures, on s’adressait à des relieurs
(La façade est du xviiie siècle).
qui avaient cette spécialité et qu’on appelait pour cela relieurs
de livres en parchemin. C’est ce qui explique que beaucoup d’enlumineurs
aient de plus été relieurs. Cette habitude se perpétua
jusque dans le xvie siècle, où l’on trouve encore de ces artistes
qualifiés Enlumineurs, relieurs de livres en parchemin.
On peut encore citer Pierre Darvières, relieur, demeurant en 1380 rue Neuve-Notre-Dame ; Martin Lhuillier, libraire et relieur de Philippe le Hardi, duc de Bourgogne (1386) ; Jehan d’Arras et Guillaume de Villiers, relieurs du duc et de la duchesse d’Orléans (1390) ;