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Page:Tolstoï - Œuvres complètes, vol28.djvu/401

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FÉODOR IVANOVITCH

C’est un bon garçon. Mais il ne plaît pas à madame. Elle trouve qu’il ne se présente pas bien. Et, pour son malheur, hier encore, tout le monde est tombé sur lui parce qu’il a laissé entrer des paysans dans la cuisine. Je crains qu’on ne lui donne son congé. Pourtant c’est un bon garçon.

LE DEUXIÈME VALET DE PIED

Quels paysans ?

FÉODOR IVANOViTCH

Des paysans qui sont venus de notre village, de la province de Koursk, pour acheter des terres. Il était tard, et puis ce sont des pays de notre sommelier, l’un d’eux est le père d’un garçon d’office. Alors on les a laissé entrer dans la cuisine. Par malheur on s’occupait hier, ici, à deviner des pensées : on a caché un objet à la cuisine, tous les messieurs y sont venus et madame a vu les paysans. Ça a été terrible ! Comment, a-t-elle dit, ces gens-là viennent de la rue, avec toutes sortes de contagions, et vous les mettez à la cuisine ? Elle a très peur des contagions.



Scène IX

Les Mêmes, et GRIGORI

FÉODOR IVANOVITCH

Grigori, allez donner un coup de main à Iakov Ivanovitch. Moi, je resterai seul ici ; il ne peut se passer de votre aide !