Page:Tolstoï - Œuvres complètes vol1.djvu/382

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» Veuillez agréer l’assurance de ma considération distinguée[1].

N. Nékrasov. »


(b) Saint-Pétersbourg, 5 septembre 1852.

« Monsieur,

» Je vous ai écrit au sujet de votre Nouvelle, mais maintenant, je crois devoir ajouter quelques mots. Je l’ai donnée à composer pour le numéro 9 du Contemporain, et en relisant cette nouvelle dans les épreuves et non dans le manuscrit raturé je l’ai trouvée beaucoup mieux qu’elle ne m’avait paru à première lecture. Je puis affirmer que son auteur a du talent. Cette conviction, pour vous, un commencant, est actuellement l’essentiel. Le numéro du Contemporain, avec votre nouvelle, paraîtra à Pétersbourg demain, et n’arrivera probablement pas chez nous (je l’enverrai à votre adresse) avant trois semaines. De la nouvelle quelque chose (peu cependant) est supprimé… rien n’y est ajouté.

Bientôt je vous écrirai plus en détail, maintenant je n’ai pas le temps. J’attends votre réponse,

  1. À la réception de cette lettre, Tolstoï écrivit immédiatement dans son journal : « … Quand même, je crois que je ne suis pas sans talent. » (Cte L. N. Tolstoï. Sa vie, ses œuvres par R. Leuvenfeld.) — N. T.