kopecks, bredouilla-t-il tout en agitant son portefeuille d’un air mécontent.
« À ta place je ne me presserais pas, dit Levine.
— Mais je lui ai donné ma parole », dit Oblonsky étonné.
Levine sortit de la chambre en fermant violemment la porte ; le marchand le regarda sortir et hocha la tête en souriant.
« Tout ça, c’est un effet de jeunesse, définitivement, un pur enfantillage. Croyez-moi, j’achète pour ainsi dire pour la gloire, et parce que je veux qu’on dise : « C’est Rébenine qui a acheté la forêt d’Oblonsky », et Dieu sait si je m’en tirerai ! Veuillez m’écrire nos petites conventions. »
Une heure plus tard, le marchand s’en retournait chez lui dans sa télègue, bien enveloppé de sa fourrure, avec son marché en poche.
« Oh ! ces messieurs ! dit-il à son commis : toujours la même histoire !
— C’est comme cela, répondit le commis en lui cédant les rênes pour accrocher le tablier de cuir du véhicule. Et par rapport à l’achat Michel Ignatich ?
— Hé ! hé !… »
CHAPITRE XVII
Stépane Arcadiévitch rentra au salon, les poches bourrées de liasses de billets n’ayant cours que dans trois mois, mais que le marchand réussit à lui faire