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LE MOUJIK ET LE CHEVAL
C’était pendant la guerre ; on fuyait devant l’ennemi.
Un moujik alla dans la prairie et dit à son cheval :
— Suis-moi bien vite, ou les ennemis te prendront.
— Je ne te suivrai pas, répondit le cheval, je ne serai pas plus mal chez les ennemis : il m’est indifférent de travailler pour toi ou pour eux.