Page:Tolstoï - Contes et fables, 1888.djvu/35

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— Non, je ne le voudrais certes pas !

— Et la main gauche ?

— Celle-là non plus !

— Et consentirais-tu à devenir aveugle pour dix mille roubles ?

— Que Dieu m’en préserve ! je ne voudrais pas donner un œil pour la plus forte somme !

— Vois, ajouta le vieillard, quelles richesses Dieu te donne, et cependant tu te plains !





LE TZAR ET LA CHEMISE


Un tzar, se trouvant malade, dit :

— Je donnerai la moitié de mon royaume à celui qui me guérira !