Page:Tolstoï - Contes et fables, 1888.djvu/57

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lards ; nous restons, et l’on ne nous exempte pas.

Mon frère aîné me regarda, sourit et dit :

— Assez donc, Petr, retourne à la maison, et ne vous ennuyez pas sans moi, je pars de ma propre volonté.

Je fondis en larmes, et je revins à la maison. Depuis, quand je songe à mon frère, je sens que je suis prêt à donner ma vie pour lui.




LE PLUS BEL HÉRITAGE

FABLE


Un marchand avait deux fils : l’aîné était le préféré du père, qui voulait en faire son unique héritier.