Page:Tolstoï - Katia.djvu/101

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

les vêpres chez nous, et quand il le faudrait, je le remerciais avec émotion de ce qu’il voulait faire à mon intention, et je lui disais que je viendrais moi-même, à pied ou en voiture.

— Ainsi vous voulez vous-même en prendre la peine ? me répondait-il.

Je ne savais que répondre, de peur de pécher par orgueil.

De l’église, je renvoyais toujours la voiture, si je n’étais pas avec Macha, et je revenais seule à pied, saluant profondément et humblement tous ceux que je rencontrais, cherchant les occasions de les secourir, de leur donner des conseils, de me sacrifier pour eux en quelque façon, aidant à relever une voiture, berçant un enfant, entrant dans la boue pour livrer le passage.

Un soir j’entendis dire à l’intendant, qui en