Page:Tolstoï - Plaisirs vicieux.djvu/243

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En réponse à votre question, laissez-moi vous, dire que décidément votre admirable Tolstoï a du mal de nos Tarasconnais : il voit tout plus grand que nature et, avec lui, il faut toujours mettre au point.

Eh ! oui, l’abus du tabac et de l’alcool est imbécile, mais n’empêche qu’après dîner rien n’est bon comme une bonne pipe coupée d’un ou deux petits verres d’excellente eau-de-vie. En ce qui me regarde, je n’ai jamais cherché et ne chercherai jamais dans l’alcool un adjuvant, un montant pour le travail ; jeune, quand il m’est arrivé de me griser, j’étais incapable d’écrire ou de concevoir une ligne. En revanche, j’ai fumé beaucoup en travaillant, et, plus je fumais, mieux je tra-