Page:Tolstoï - Zola, Dumas, Maupassant.djvu/81

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tamment actifs, ne restant pas un instant livrés à eux-mêmes, sans occupation ou sans distraction.

Si même le travail n’est pas un vice, il ne peut à aucun point de vue être envisagé comme un mérite.

Le travail, pas plus que la nutrition, ne peut être une vertu ; le travail est un besoin dont la privation est une souffrance, et l’élever au rang de mérite est aussi monstrueux que d’en faire autant pour la nutrition. La seule explication de cette étrange valeur attribuée au travail dans notre société est que nos ancêtres ont érigé l’oisiveté en attribut de noblesse, presque de mérite, et que les gens de notre temps ne se sont pas encore complètement libérés de ce préjugé.

Le travail, l’exercice de nos organes,