Page:Tolstoï - Zola, Dumas, Maupassant.djvu/82

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ne sauraient être un mérite, parce qu’il est toujours une nécessité pour chaque homme ainsi que pour chaque animal, comme le certifient également les galopades d’un veau attaché à une corde et, parmi nous, les exercices stupides auxquels s’adonnent les gens riches et bien nourris, de notre monde, qui ne trouvent pas d’emploi plus raisonnable et plus utile de leurs facultés mentales que la lecture des journaux et des romans, et le jeu des échecs et des cartes, et de leurs facultés musculaires que la gymnastique, l’escrime, le lawn-tennis, les courses.

À mon avis, non seulement le travail n’est pas une vertu, mais dans notre société, défectueusement organisée, il est plus souvent un agent d’anesthésie morale, comme le tabac, le vin et autres moyens de