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NOTICE SUR TÖPFFER,
CONSIDÉRÉ COMME PAYSAGISTE[1].


C’est l’heure des vacances, c’est le moment de faire son tour de Suisse, sa visite aux Alpes ; pour ceux qui sont libres comme pour ceux qui sont retenus, il n’est pas de moyen plus agréable ou d’éclairer sa route si l’on part, ou de se figurer le voyage si l’on reste, que de prendre les livres de Töpffer. Cet écrivain si regrettable, enlevé en 1846 à l’âge de quarante-sept ans, au moment où la renommée venait de le couronner et où une sympathie universelle le récompensait de son long effort, avait laissé d’autres récits d’excursions encore que ceux que M. Dubochet a publiés magnifiquement en 1844. Ce sont ces nouveaux voyages qu’on publie aujourd’hui, et pour lesquels les mêmes artistes ou d’autres également distingués ont prêté le concours de leur crayon ou de leur burin. Le présent volume, digne du précédent, contient trois excursions pédestres, l’une ancienne, de 1833, à la Grande-Chartreuse, l’autre à Gênes et à la Corniche ; mais surtout on y voit la

  1. Cette notice, qui a été insérée dans le Moniteur du 16 août 1853 à l’occasion des Nouveaux Voyages en zigzag, fera partie du tome VIIIe des Causeries du Lundi publiées par les frères Garnier.