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SEPTIÈME JOURNÉE.


Aujourd’hui il s’agit de quitter Gamache, c’est triste, et le réveil s’en ressent. Aussi plusieurs, se fondant sur ce que le temps est à la pluie, sont d’avis que l’endroit est bon pour y temporiser ; mais M. Töpffer n’entend pas de cette oreille, et s’étant procuré deux voitures de secours, qui nous attendront aux portes de la ville, il paye les sauces et donne le signal du départ. La population accourt sur notre passage, et de nouveau les conjectures vont leur train. Mais, vers le milieu du faubourg, des chiens s’en mêlent qui sortent des boutiques, des allées, des ruelles, en faisant un vacarme d’aboiements qui en fait arriver d’autres encore par douzaines, par légions. C’est alors à qui préservera ses mollets, et plusieurs qui n’en