Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/120

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
114

et ayant la forme d’une serpe ou faucille, dessiné de grandeur naturelle dans la fig. 5 de la pl. III[1].

16o Une plaque en bronze portant l’inscription NAVCTICEL., et de la proportion indiquée dans la fig. 6 de la pl. III.

17o Un crampon en fer, de 14 centimètres de longueur sur 4 et demi de longueur, rencontré au milieu des pièces d’Auguste, dans le conglomérat argilo-quarzeux qui les renfermait. (Fig. 1 de la pl. III.)

18o Des anses de vases en bronze.

19o Un petit instrument de même métal, offrant quatre tiges inférieures, minces et rondes, se terminant supérieurement de la manière indiquée dans les fig. 9 et 9 bis de la pl. III.

20o Une agrafe en bronze, représentant un serpent. (Fig. 10 de la pl. III.)

21o Un petit instrument de toilette. (Fig. 8 de la pl. III.)

22o Une longue épingle pour retenir les cheveux, trouvée avec une seconde entièrement semblable, près le pont de Berlin, parmi les pièces romaines, et dessinée de grandeur naturelle. (Fig. 2 de la pl. IV.)

23o Un poids en porphyre vert poli, de 4 centimètres de diamètre, et de 3 millimètres d’épaisseur, d’une forme ronde et conique. (Fig. 8 de la pl. IV.)

24o Une bague ou anneau massif en bronze, sortant du moule, et offrant encore les bavures que ce dernier y avait laissées. (Fig. 11 de la pl. III.)

25o Un flacon en verre épais, coloré, admirablement irisé à sa surface, ayant 16 centimètres de largeur sur 10 de hauteur, en n’y comprenant pas son col brisé qui en avait 6 et demi, et représenté réduit, fig.. 4 de la pl. III.

  1. Cet instrument, en la possession de M. le général d’artillerie, baron de Tournemine, ressemblait à une petite faux ou faucille, semblable à celle qu’on voit dans le spicilège de Beger, faisant suite au Trésor de Brandebourg, sur une pierre gravée qui représente un homme tenant d’une main une tête qu’il vient découper, tandis que l’autre est armée d’un instrument tout-à-fait analogue à celui trouvé dans la Vilaine, et dont il s’est servi pour opérer cette séparation. (V. Spicilegium Antiquitalis, pag. 71. A Laurentio Begero, Thesaurus Brandeburgicus.)