Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/165

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l’Octroi, ^t on cimetière- qai. embrassait - pvu. près la moitié de l’étendue do levrain situé entr’eux et lï me -des Dames ; (andis qu’une petite .portion dâHurdait leur aligoem^t du cdté de, la rÎTière et q«i devait très-^rob^laneat être affecté aux religieux desBerrans de- l’hàpital Saint- Yves,’ fondé en 13&8- entre.la porte de’Yùaine et la h^«e qui fermait la Vilaine aa point oit se trotrvait l^ pont des Hnrs ; «Ily eut d’abord, éne&t, disent HM. bucrést.’de VlUeuenre.et Maillet, à la page 133 de leur HUtoirede Rennes, soiraot la’VoIoqté du fondalêut, des prêtres gardiens j^iaunés primîtiTement par l’anmânier de Saiqtr- Kelaine, et dés-notables bourgeois appelés par le capitaiae.gsaTeroeiir prendre part h, j’adaùnistration, et plas-tard 04 vers la fin dq xV’ siècle, par la commnnauté de la ville, les religieuses hospitalières n’y ayant été admises que ^Hig-temps après. :> — > Le vendredi 3 janvier lô42,’ajoiitenb-ils éncoi^, dansautrC’ endroit, la population fut appelée au eÙMtiére Saint-Ytm. aji son des trompettes et tambours, pour voir, assistée de la ^mmuuauté de ville en robes de cér^uonie, passer le premier bateau qui, kl’aide des écluses qii’on venait- de termina, ân-H vAit de Redon chargé de vins.

Ce qui prouve bien, en outre, que ce Gim$ti^e n’hait destiné qu’aiix religienx, c’est qu’il est dit dans les registres du temps, qne les,mèndians’ pestiférés qui mouraient à Saint-^Yves, avant le’ xvi* siècle, étàient-inbumâ dans une pièce de terre dépendapt de cet hôpital, près dé la Crtiix-Rocherand 011 l’on en avait fondéiun-nOnvean, dit de la Sadté {Hûtoire de £enn«s, page 324).

J’ajouterai, qu’il seiC^t-^pcore possible que cette portion dé cimetière eût été commune aux religièix de S^t-Yveft et aux chanoines réguliers. qai desservaient lé prieuré de Saint-Denis^ ’situé à l’extrémité ouest des anciens magasins de l’Octroi, tandis qti’à. l’antre existait également une petite ch&pelle dite de i’£cM Homo, qui sert actuellement de lOoal pour les cours de Clinique.

Quoiqu’il ^soit, les travaux exécutés en face du pool étroit, nonuné communément^ Bout dfi Mm’i.. amendent ^ d^onyerte de deux arcbés anciennes enfoiâ^ dans le sable, dn cAté nord. Le lit de là rivi^è avait donc été nasuères plus latg,e,.et «enouvesu fait venait confirmer (put ce qu’on av !^t àéji avancé k cet ^ard. Eu oa-