Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/218

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Dans lemor de ReoDes ; od ne Eetroure point ce dernier,’ maia une grossière imitalioB de la disposition en arêtes- de poisson prédominaQt entièrenieDt.

En outre, dans la fig. 9ie la pl. XLVÙl du même ouvrage, on Voit représenté un appareil ressemblant toi)t-à-fait ii celui du mur découvert à l’extrémité de la rue du Cartage dont je parle, et qui ’, suivant te mdme auteur, aurait été usité an mo^ea-^e jusqu’au ^i* siècle. Mais on sait, ajoute- .t-il plus loin ; que si le gouvei^ement romain transmit les principes de ses. diverses constructions,’ il lussa les architectes gaulois.libres de suivre leurs inspirations, de même que ceux qui accompagnèrent ses légions qui ne pouvaient, faute de temps et souvent de matériaux convenables, et dans des pays défendant leur nationalité, construire avec le ’même ëoin.qnè dans ceux, soumis depuis long-temps pu dans l’Italie. il est, au surplus^ difficile d’obtenir à ce sn|et des.docuraens complets et précis. Cependant, il existe encore tant de. débris épars sur le sol de nos cités antiques, qu’un inventaife de ces précieux restes condui- rait k des données du plus haut intérêt. Cette étude n’a’ encore, été fiute par aucuù architecte français. Ceux gaulois n’imitèrent pas servilement les modèles rom^s. {Ère Gallo-Romaine. i’PariUdu Court d’Anliqmti Honumentéla.’).

Si, dans la muraille de Rennes on i^e trouva pas, comme dans celles des anU-es enceintes gallo-romaines, et par exemple dans celle de Noyon, inunédiatement au-dessus des gros blocs,’ une construction composée de rocailles, de mnëUbos et dfrgrès Jetés ensemble sans ordre et noyés en quelque sorte dans le mortier, revétne de pierres en petit appareil et présentant, ii des intervalles variant de  à 7 pieds, des aàsises’dé tuiles ordbiaires sur trois rangs, c’est que la difficulté de trouver des pierres faciles à tailler en cubes carrés pour ce genre d’appareil, et^ au contraire, la grande abondance des schistes, força à en ehoisir un plus approprié k la constitution de ces derniers, eu celui dit oput,fpicatum. Quant aux rangs de briques posées k plat, on peiit facilement en reconnaître un premier iminédiatement au dessus de l’assise supérieure des gros blocï, et un. second à 2 mètres 50 centimètres (7 pieds et demi) au-dessus, endroit oii finit cequi resta probablement de ù muraille galloromaine, laquelle doit encore avoir de ’2 à S’mèh’es de profondeur au dessous de la "première assise des cubes de granité.