Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/219

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Le même ù’agmentdfe mur, mis au jour,au bas de la rue du Cartage, présenta, en outre, au dessus de la rainée supérieure des grosses pierre ep granité, et, dans du point répondant à peu près au milieu de ladite.rue, une espèce de poterne’Toàtie eu grandes briques’ romaiues (V. la fig. t e3 de la pl. Xlil), ayant 2 mètres 50 centimètres depuis le sol jusqu’au ceintre on è la clef, et eu largeur, 1 mètre 60 centimètres ; .elle était comblée par des rwiblais jusqu’à cette dernière. Après avoir obtenu de l’administration muuici^e des ouvriers pour les enlever, on y pénétra jusqu’à 3 mètres de profondeur ; car le fond, à cette distance, en avait été fermé par un mur assez moderne, qui n’avait que 33 centimètres d’épaisseur. Lorsqu’on l’eût percé dfi part «n part, dans plusieurs points, pn ne. rencontra, au delà, que des terres accumulées. C’était probablement un passage pour communiquer avep la rivière qui venait battre ou appt-o.cliait beaucoup de la muraille.

Si l’on ajoute que ce fut aussi près’ de cet endroit qu’on découvrit, dans les fouilles de la Vilaine, quelques fragmens de poteries romaines, un, certain nombre de pièces et, qu’en outre, a un mètre fie la culée du pont neuf de Nemours, ^u côté de la rue d’Orléans, on relrpova au pied de l’ancien mur de la seconde encûnte, des tessons de vases en terre d’origine semblable, et, au même point, deux monnaie^, l’une de LuciUe et l’autre de Constantin, couvertes d’une patine verte qui prouvait bien qu’elles. ne provenaient pas du lit de la Vilaine,.on ne pourra doutw que les Gatlo-Romaiiis n’afent eu leur oppidum dans cette partie de la ville. .C’est donc à l’aide des documens’ précédens que j’ai pu en quelque sorte en reconstruire l’anoenne enceinte, en retrouve^ la configuration, l’étendue, et m’espliqùer l’importance de la cité qu’elle renfermait, avant et surtout sous Auguste, ce que le nopibre de voies ou routes <{uî y aboutissaient vient encort confirmer.

C’est après avoir vainement chercbé de^ documens historiques préds, relatifs à l’occupation de l’Armorique. par les Boutains, dit M. Bizeul (de Blaio), après avoir lu les vieux. historiens, n’y avoir rencontré que la répétition des mêmes légendes, des mêmes- £aits vagues, que j’ai cherohé à retrouver dans les dâiris de notre sol, les tracés des routes de ce peuple conquérant et civilisateur- et les établissemens impartan$ auxquels elles conduisaient.