Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/223

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ner, k l’époque gallo-romaine, pour, atteindre en droite ligne Alauntt (Alleaume près :de Valo^es), et ao delà, Coriallum (Cherboui^). Une qnatrikiie, à Avranches {Ingma). U eM probable qu’elle.a existé ; mais, £aute’de preaves snlfisantes, je n’ai osé ta &ire-figurer sur ma carte (Pt. XVI) que par un pointillé.

Une cinquième à Fougères (Filgerium). C’était une voie qui de Condat$ se rendait à à Novtomagu» (Lisieux) (I) en passant par cette localité. Une sixième, à Ernée on même peatétre à Jublains (JVoAluhnm ?), qu’il n’admet qu’avec doute. Cette route n’allait poipt à Condate, mais de Corseul au Mans, en passant près de Jublaios-, après avoir traversé obliquement le Nord du département d’Ille-et-Vilaine, dans la direction de l’Ouest-Nord-Ouest ii l’Est-Sud-Est.

Une septième, à Angers (Juliomagus) par La Guerche.

Une huitième, à Carbaix (Forganiuni ou Vorgium de Ptolémée) par Castd-Noec. Elle ne’passait point par ce lieu et les autres qne loi assigne H. Bizenl, mais en droite ligne par Ixiudéac-, parce que, dans le premier cas, eUe-anrait décrit une courbe exagérée et des plus étendues, et que d’ailleurs H. Moet de la Forte-ÏIaisoa me semble avoir démontré li la page 332 du Nwvemt Dictionnairt d’Ogée, Jque tout ce qu’il dit de cette prétendue voie de Rennes à Carhaix par Casiel-Noec doit être attribué à celle de Dariorigum & Yorganium (3).

Une neuvième se dirigeait vers Ploermel ; c’était, suivant moi, celle qui

(1) Cette ville éUit encore appelée CMtat Ltieovtonm. Le* Lesoviens n’é|aient donc pa* un peuple de ta Petite-Bretagne, mail celui dont la Tille princiiwle était Xteiomagw (Lisieux), et il> occupaient la rive gauche de la Seine.

(2) H. Moet de la Forte-Haiion établit, en effet, que le lieu marqué dans la carte thëodoiienoe mus le nom de Sulit, ee retrouve précitëmebt dani le point d’union d’une petite rivière nommée Snel avee- celle du Blavet ; que ce nom de Suel concourt avec la diilancel noui faire codnattre Sultt, et, qne Samutn, n’ayant pour gnide que «on génie el la voie de Vanne* au Nord, et voulant que SulU fui dam le* en-Tiront de Baud et non à Pontivy, s’eit beaucoup «pprot^é de li vérité. Je me lui* ’ rappelé, ajoule-t-il, ce camp remarquable ou sUlion militaire romaine, au prieuré de la CoHanft, commune de Bieuiy, «ir un mameton-contonméparle Blavet, qu’a décrit M- de PéDhouet, et j’ai été trappe tsut d’abord de l’idée que ce canfp de^it être SUT la voie conduisant de Dariorigum i Yorganivm ; et, p’ensaia-je, si ce n’est paa 5u< lu elle-même, c’est du moins daoa us endroit fort prêt de ce lieu qu’était vraisembla-