Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/224

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de CondaU se rendait à Duriorigum. coupant entre c^le localité et Gaer la grande Toie de JûUomagui à Vorçanium.

Enfin, une dixième tcts JHtretù (Rieox sur la Vilaine). C’est celle que M. Bizeu) conduit de Dariorigum (Vannes) à Blam, et de U à JuUomagvt (Angers), malgré qu’il soit appris que les trtùs grandes Toies qui partaient de c^te dernière ville se rendaiait à Nantes et de Ib à Dariorigum (Vannes), puis à Rennes, à Tours, et une quatrième, ind^endante des précédentes, en droite ligne, k Vor^oiutHn (Gartiaii), comme je le ferai connaître pins loin.

Il est bien reconnu aujourd’hui, que les villes romaines ne présentaient ordinairement que quatre portes et même parfois que deux, quoiqu’on en ait observé six ou plus dans des cités très-considérables, et que de celles-ci partaient des routes coBdnisaiit aux établiasemens les plus importans, et venant te croiser b peu près vers le milieu de ces oppida. Il est certain qu’une grande ligne (N de la pl. XIV) sortait de Condate pour se rendre à Juliomagm (Angers) en passant par La Gu«chev qu’une seconde (Q de la pl. XIV) se dirigeait vers Vorganium on Vorgium (Carbaix) (1) et de Ik à l’extrémité de la péninsule annoricaine où se blemeot CatUl-Sote ; rar umt en breton comique e galloit, pintt voir signi&ë flofio du verbe tmtl, ttan : A’oit sera venu p*r U luite le nam de U Couarde ou de la Gard». H. Moel de la ForU-Haison traduit Ca*tel-Noec, qui désigae le hameau de Casteonec, par Château de la N<me ou Cattel-Nojfat. En outre« suivanl lui, la distance de Dariorigum k cette station ne laisse aucun doute i, cet égard, les vin^ lieues< gauloises se retrouvant avec une exactitude frappante, de même que les vingt-quatre autres qui la séparent de Vorgaittum. {Nouveau Dictionnaire d’Ogée, page 334, T. If.) Quant au Iracd indiqué par M. Biieul, comme l’ancienne vsie de Rennes à Carbaix, elqueH.HoetdelaForlC’Haisoncroit n’avoir ^U qu’un tronçon de celle de Dariorigum k Yorganiim, je serais ataei disposé h partager celle opinion ou i admettre qu’il devrait peut-être se rapporter i une autre qui allait Ue Carbaix k Blain.

(1) Carbaix, en latin Cartlum, ëUit, par sa position au centre de la presqu’île armoricaine babilement dioine par le* Romains, comme un point duquel ils ponvaient (aire partir toutes leurs voies en forme de rayons aboutissant k sa circonférence ; tandis qu’k sa base se trouvaient Vannes {Dariorigitm) et Corseul (Fanitm JfarMi), et plus vere. l’Est, Nsnle* (Condivienum) et Avranches (higma). M. Moet de la Forte-Maison, dans le iiroMVMK Dictimmtirt d^Ogée, page 3SS du Urne II, s’est livré k de curieuses recherches étymologiques sur cette cité, auxquelles je ne puis que renvoyer. Carhet ou Carbaix, dit-il, n’a pas d’autre nom dans l’acte de fondation du prieuré