Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/226

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qa’eDfin, une quatrième (S de Id pl. XIV), parTenait à Atatata (AiUeaume, près de.Valognes)/ S’il existait d’autres - votefl rayoutaDt de la màne cité) eUes étaient bien doins nombreuses que oéllec admises par M. Bizeul qui, en effet, ajoute epcoi% aux précédentes : Um («zièmese dmgeant vers Cosedta (Goutances), tandis que c’était la même que celle qui aDait h Alauna.

Une douzième, vers Reginea ou Erquy (petit port entre Saint-Brienc et Saipt-HaU>) qui ne partait point de Condate maïs de Corseul. Une treizième, vers Sipta (Visseiche, dans Vllle^t-Vilâinë). C’était celle qui de Çonàate se rendait par La Guerche à Juliomagus. Une quatorzième, vers Bedon (1), qu’il n’a point décrite, et sur laquelle le manqué de documens me force k rester dans e doute. Enfin une quinzième, k Aletum (Saint-Malo), dont l’existence est encore problématique pour moi, parce qu’on n’en a découvert jusqu’ici aucunes traces....

On verra plus basque je n’admets qu’un nombre beaucoup plus limité de voies, et que plusieurs.d’entr’elles. ne devaient être que secoudaires ou de simples embrancheibens, venant se relier aux jirécédentes d^h indiquées, soit aux quatre entrées même ou portes principales de Condate, soit h une certaine dis^ce de celles-ci, se comportant en quelque sorte avec ces quatre voies principale^, comme le font nos grandes routes actuelles sortant de nos villes, par rapport a d’autres secondaires ou de même importance venant s’y joindre on s’y embrancher k des dis^ tances variables, ce qui les fait paraître de la sorte bifnrqoées ou trifurqoées.

C’était donc avec ces quatre grandes artères que venaient se réunir

(I) Il y turail k rechercher «’il n’aurait pa# esiilé une voie se dîrigeml île Rennes sur Bedon, travenanl la ViUine i Ponl-Rëan, oii lorsqu’on relit, en 1767, son ponlhilien piles de pierres avec des travées de bois, on trouva sur la tête des pieds qui souieniient les pierres, un grand nombre de pièces on cuivre frappés au coin de Julei CéMr (iVouv. * Dictionnaire d’Ogée, page m), se portant ensuite 1 travers les commuoes de Guichen, Guignen, Lohëàc, Guipry,Pipriac,SiiDl-Just, Bains, la petite ville de Redon, rcinchissantla Vilaine à Rieu)i(DHre(f«)et Su delà, «’avançtot k travers lescommnnes de TheilUc.deDoley, passant au N.-O. de Muiitlao, pour abbolir i Guerande et au Briratet porttu (Briviin), qu’il ait existé près du Crotiic ou plus dans l’ioterieur de* terres.