Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/225

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IrODTftit Gœtoetibate (1) tàtai ptobablement vers le Conqnet et non à Brest où I’od a placé Umt aussi à tort le Brivabu porltu (2) ; qù’oce tpoisiènte (O d« la pl. XIV) se portait à CoHdt^tcnum (Nantes)^ et de Saiot-Micolit-d^^rhais, hit en 1109, pu Tanguy i*’, qae celui de ^ai/«Uim qui est, en effet, U ii{ ;niGcation dn mot Con-ai ou Carht%- Cette cilé e*l indubitablement Vorgamium, capitale de* Oaaiimiens ; toat concourt I te prouver, tes débris de colonne*, de statues, de payé* en mo»aK[ne, d’aqueducs, lei bromes antiques et les nombïetuea monnaies qu’on y rencontre, le grand Mmbrede voies qui y aboutissaient, ’l’eiaclitude des distances données par la table théodonenne.

A Carbai’i, dit H. de la Monneraye {Mémoirt déjà tUé), H. de Fréminville n’a refotmti tiu» ((v^qMë fûibtei tiiUgti d4 eonitmeliens nmvtnn, el ajoufe que les Romains j sont venua, mais n’y ont établi 9110 tmtporairiwtent «m $lalio» on jKwte wrtlUatn. Or,lCarbais, que nous visitions il y a quelques mois k peine, c’est toute une ville romaine ensevelie aous la ville moderne. Car, nulle part au dessous des maisons,’ 4e* rue* actuelles, et’ même dans leichau^ps qui s’étendent josqu’k l’antique église de Plonguer, on ne crause- sans rencontrer k 19 ou 30 pieds des cositnictiona, des monnaies et des tessons de poteries romaine.

(1)H. de la Monneraye^ d’après les investigation auxquelles il s’est livré, serait porte à rechercher Gatoertbatt, sur le prolongement d’une voie romaine qui *e dirigeait de Carbaix vers Plougq^rneau, aux environs dn fort CesAn. Tandis qu’il lui semble certain que 5(aI(o«<intMpor(iM était Pt>rsliogan, petite rade entre le Conquet et le cap Saint-Mathieu, et que U, par conséquent, ne pouvait pas itrefîtrtoerfbaM. n. HoetdelaForie-Haison.au contraire, croit que celte dernière te trouvait kl’ex-Irémité delà péninsule j se fondant sur ce que ce nom.rappile celui de fîtesorttuwn (Boulogne) sur la ’cAte de la Manche, snr ce que jTiHoqui vient de goet ou yoet écrit gi«to dans U langue franqoe et tudesqne, interprété frtlum par Talien et dans le mCme sens en celtique (témoin GoMlnt, le nom breton d’Audieme, qui signifia braidemer), veut dire un port on bassin,- et eribaie, l’extrémité du monde, décrit en gallois, la pointe de (oale chou, de erioeh ou erieke en gaElique et en irlandais, «uf, eKirentity, et débet ou b«d, U monde ; d’où fîiuoerfbafs,* qui signifie littéralement port AxiiaUdu html du mondej et ebGn sur ce que le lieu qu’il assigne à Gaiocrihate se trouve t qna~ rante-cinq lieues gauloises de 7orj7attùMi.

(3) Ptolemée appelle BrivaUt porttu un port situé i l’emboucbure de U Loire, et c’est ’ par erreur qu’on a confondu ce lieu atecfîafocribaftf, puisque les mesures fotunie* par lui le font retrouver près du Croisic, dans un lieu nommé firitxrfn, autrefois *i|né sur les bords de U mer. (F. Geogr. aneienne dw Giuiiet, 1. 1, p, 37 ?, par le hmm WaOsê’ nOfT.) D’autres antiquaires le placent an contraire plus dans l’intérieur dea terres et versleSud.£st, dans un point intermédiaire entre Saint-Maiaire, le Croisic et Pontchiteau, envahi autrefois par la iner et converti, aujourd’hui, en marais et en tourbières.


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