Page:Toulmouche - Histoire archéologique de l'époque gallo-romaine de la ville de Rennes.djvu/230

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vait, après avoir traversé la place Saint-Pierre, à la porte Mord^ise (1 de la pl. XV) par laquelle elle sortait poar se rendre à Vorganium tioo delaUlhurgie.etne permettint pas d’y réunir lei Bdfelei, les architectes byiantinsy introduisirent une toriae toute nouTelle, en y ajoutant un carré, et les R«ni*)nS en y substituaut d’abord un rectangle oUon^, çomtd« on l’a reconnu t Pompèia et i HercuUnum, et poslérieureinent en terminant l’une de leurs’^xtréiniteS’par un hémicycle, .ce quo M. BumMD véri6é dans les basilique* Argeplvia, Ulpia, Fulvia, iemilia deasinéAs daos l’ancien plan de Rome. Ces basiliques furent couvertes dans l’ori’ rine d’une toilurç en bois et ce ne fut, que plus tard, qu’on remplaça cette dernière par un dôme ou des voâles.

Il y en eut, avant elles, de s£culiËres, dans lesquelles l’archonte, pare des vAtMaens royan», remplissait les fonctions de juge| dans toutes tes matière* ayant rapport i la religion. Laifoay devint l’origine de* premières basilique». Leur tanup était on carré obipng, terminé par un hémicycle au centre duquel s’élevait une plate-forme exhaussée, sur laquelle était placé le siège du préteur ; autour, ceux des eenlumvirs, des otGcieri civils, et plus bas la place assignée aux notaires et aux avocats. Les trois autres quarts formaient la grande salle,- semblable à la’ n^ centrale d’une église’, dont la forme, suivant les constitutions apostoliques, devait être celle d’un vaisseau ou de l’arche de,Noé. Ainsi, la disposition générale du corps principal de l’édifice’ devint la nef ; la place exhaussée du préteur, l’abside dans laquelle s’assit l’évéqpe et son clergé ; les caveaux au-dessous de la tribune donnèrent l’idée de la chapelle soularraioe ou de la crypte destinée à recevoir les restes d’un sainf ou d’un martyr ; les clAlures ou caneelli des notaires et avocats reçurent les chantres du chœur ; les cAtés s’allongèrent et devinrent les transepts destinés i contenir lés fidèles ; les galerfes supérieures dérobèrent lés femmes à la vue du puUic, d’apis le ? traditions juives qui forment la base du rituel et de la lithurgie romaines ; et, de plus, une place particulière fut affectée à séparer celtes mariées ou veuves des vierges, de même que parmi les homiiies le pénitent resta isolé des membres auxquels il avait été permis de participer à la communion, et le catéchumène privé de renseignement donné à ceui qui avaient reçu la confirmation. Le porche en avant ou la portion découverte détachée de l’édifice, appelé atrium, narthex, pronaos, devint un lieu affecté k ceux qui étaient séparés du reste de la communauté, à cause de leur* péchés, ou qui n’avaient pas encore la permission de participer aux saints sacremens, et il fut dans l’origine orné d’an simple portique surmonté de trois fenêtres i. plein ceintre couronnées par un eed-de-bœuf.

De chaque c&té du chtcur s’élevèrent les ambons on chaires, d’oii le sous-diacre et le diacre lisaient alleriiativement les épltres et les évangiles, les ceusiire* et les commandemens épiscopaux, les prières ordonnées, et les prêtres prêchaient ; tandis qiie l’évêque le faisait assis sur un pliant placé devant l’autel. Enfin, au milieu, furent placé* les chantres qui étaient tous prêtres, dans les temps primitifs de la foi. La seule table de la communion ou mattre-aulel, car l’église primitive était étran